Je venais de finir ce long combat, suivi d'une étonnante surprise, mon sang était devenu une sorte d'arme ... incompréhensible ... était-je devenue comme l'homme que j'avais croisé avec mon frère, il y a quelque temps ? Cet homme qui les avaient sauvés ... beaucoup de choses ce bousculais dans ma tête. Mais pas de temps à perdre, je revins au "camp" puis à l'aide d'une bouteille d'eau, j'éliminais doucement le sang qui recouvrait légèrement certaine partie de mon corps, pas très efficace certes, mais au moins, je pouvais enlever tout ce sang. Empoignant un de mes vêtements, je m'empressa dans déchirer une manche.
* Il Faudrait penser à acheter des bandages ... un jour je n'aurais plus de quoi m'habiller moi *
La manche que je venais d'arracher me servirais de bandage, après avoir retroussé ma manche, j'entourai mon bras à l'aide de ce tissu légèrement humidifié. Une fois ma manche replacer de sorte à cacher le bandage, je m'allongea un instant, un petit repos s'imposait. Au bout d'environ une demi-heure, je rouvris les yeux, plutôt court, mais agréable. En regardant les alentours, j'entre-vue une silhouette. Un peu plus proche, je m'apercevais doucement que cette silhouette n'était autre que celle de mon frère.
* Il en a mis du temps cette fois ! Que pouvait-il bien faire ? *
" Il t'es arrivé quelque chose pour arriver si tardivement à ton habitude ? "
Une fois en face, je ne voulais pas montrer mon bras, je déposais donc doucement ma main dans ma poche arrière pour ne pas trop paraître suspect. Une fois prévenu de la situation, Hano l'embarqua. Ce fut un voyage silencieux, d'un pas assez rapide. À croire que mon frère était pressé de me montrer ce "lieu". Une fois devant de l'imposante entrer, je stagnais un peu en face, trouvant cet endroit d'extérieurs délabré, malgré une pancarte flambe en neuve, attendant de voir la suite. Une fois retrouvé à l'intérieur, je contemplais la vue qui se présentait à moi. Paysage qui se trouvait être finalement plus agréable qu'à l'aspect extérieur. Après quelque coup d'oeil, trouvant ce lieu assez reposant, je répondis à mon frère.
" C'est vrai que cet endroit paraît fort sympa, tu as peut-être trouvé notre lieu de repos, après tout ce temps. Que veux-tu faire ? "
Dis-je assez froidement. À vrai dire, depuis le décès des parents, je n'arrivais plus à exprimer correctement des sentiments... mais, comme pouvais-je manifesté des choses qui m'étaient apparemment devenus inconnu. Une chose si bénéfique et inné chez les êtres humains... ce qui avait l'air de me servir de "pouvoir" avais-t-il un lien avec cela ? Encore des questions... Cependant, le moment n'était pas bien choisi pour se poser ce genre de réflection. J'attendis donc calmement les réactions de mon frère